Philippe Cassard

Considéré par ses pairs, la critique et le public comme un des musiciens les plus attachants et complets de sa génération, Philippe Cassard a été formé par Dominique Merlet et Geneviève Joy-Dutilleux au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il y a obtenu en 1982 les premiers Prix de Piano et de Musique de Chambre. Il approfondit ses connaissances pendant deux ans à la Hochschule für Musik de Vienne et reçoit ensuite les conseils du légendaire Nikita Magaloff. Finaliste du Concours Clara Haskil en 1985, il remporte en 1988 le Premier Prix du Concours International de Piano de Dublin. Invité dès lors par les principaux orchestres européens (London Philharmonic, City of Birmingham Symphony Orchestra, BBC Philharmonic, Orchestres National de France et Philharmonique de Radio France, Capitole de Toulouse, Philharmonie de Budapest, Orchestre de la Radio Danoise etc), il joue sous la direction de Sir Neville Marriner, Marek Janowski, Charles Dutoit, Pascal Tortelier, Armin Jordan, Vladimir Fedosseijev...  

Philippe Cassard présente, à partir de 1993, le cycle intégral de l’oeuvre pour piano de Debussy en une journée et 4 concerts : après le Festival de Besançon et le Wigmore Hall de Londres, il a joué ce cycle à Paris, Marseille, Lisbonne, Dublin, Singapour, Sydney, Tokyo, Liège, Toulouse et Vancouver, rencontrant à chaque fois un immense succès. Rééditée en 2012 au disque chez Decca, cette intégrale a obtenu le Grand Prix de l’Académie du Disque en 1994.

 

photos © Vincent Catala

Beethoven / Liszt: Symphony n° 9

Beethoven / Liszt: Symphony n° 9

 

Le CD La Dolce Volta que Cédric Pescia et Philippe Cassard ont enregistré en 2020 sur pianos à queue de concert C. Bechstein est exclusivement consacré à l’adaptation de la Neuvième symphonie de Beethoven due à Franz Liszt. « L’interprétation à laquelle se livrent ces deux pianistes est fascinante par son rythme précis, par l’harmonie de son phrasé et de sa respiration, ainsi que par la répartition précise de la voix de chacun des pianos. C’est particulièrement clair dans le troisième mouvement, caractérisé par de nombreuses touches lyriques rendues d’une manière particulièrement chantante. » (Deutschlandfunk, 4 novembre 2020)

 

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